Une soirée à l’Opéra de Paris Hiroshi SUGIMOTO/ William FORSYTHE

Il est dit que la danse sera au cœur des premiers articles de ce blog.
Je souhaiterais évoquer avec vous le superbe spectacle actuellement à l’opéra Hiroshi Sugimoto /​ William Forsythe.
C’est un ravissement pour les yeux.

La soirée débute par l’adaption à la danse de « at the Hawk’s Well » (à la source de l’épervier), un drame de William Butler Yeats,  inspiré du théâtre Nô par Hiroshi Sugimoto. Il fait là un travail de scénographie, mise en scène et de lumière remarquable. La scène est minimaliste mais les danseurs ont besoin de peu pour exister. Entre jeu de lumières et costumes forts on ne quitte pas des yeux ces corps fascinants.
Les costumes ont été imaginés par Rick Owens à la demande du plasticien. J’avoue avoir eu une petite crainte avant de découvrir le balai. Mais les tenues sont au service de la création, indispensable à la chorégraphie de Alessio Silvestrin. L’ensemble est d’une grande force visuelle.
Je vous laisse jug avec les photographies de l’opéra de paris

La deuxième pièce est très différente de la première. Elle a été imaginée par William Forsythe. Dès le levé de rideau un ravissement gagne nos pupilles. Ici point de lumières dures et de contrastes violents mais une couleur douce et tendre: le bleu clair. Tout est plus doux, plus lié. Un style très différent mais tout aussi séduisant. la musique de James Blake est entrainante. je soupçonne que nombre de spectateurs avaient les pieds qui battaient la mesure. La musique invitait à danser de manière contemporaine mais la troupe l’ont interprété avec leurs mouvements de danse classique dans un allant puissant, séduisant. Ils sont tout simplement fantastique de grâce et d’élégance.

Bref, une soirée d’une rare beauté. Ma seule question pour l’opéra de Paris serait: comment leur est venu l’idée d’associer ces deux artistes?

J’oubliais j’ai une requête additionnelle pour l’opéra de Paris: s’il vous plait retirez l’œuvre de Claude Lévêque. Ces deux pneus géants en or n’ont rien à faire dans le superbe escalier de l’opéra Garnier. Leur seule utilité est de servir de rampe aux femme à talons hauts ayant peur de glisser sur les escalier en marbre….

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